SORTEZ
DE VOS
TIROIRS !

     
     

 

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TEXTES DES LAUREATS 2008 & QUELQUES CREATIONS DE L'EQUIPE DEBOUT LES MOTS ! THÈME : AILLEURS

 
LES TEXTES DES PLUMES LAUREATES
LES AUTEURS
 

L'ECHAPPÉE

Gérard GUILLET / Philippe REGNIER
  LES COQUILLAGES       Sébastien ROUSSELET / François PETIT
 
BARBARA (Ne joue pas les Barbie(s)

Sylvie CHAUSSÉE / Thierry CHAZELLE

 
DEMANDE A LA FUMÉE
Martin DAGES / Bertrand LOUIS
 
MIGUEL (Le saisonnier)
Philippe PIGNOT / Michel SCHICK
 
PETITE SOEUR
Mylène TESTUT/ Lili CROS
 
TOUT A COUP
Andoni ITURRIOZ / Denis CHAROLLES
 
TERRES LOINTAINES
Romain LEROY / Pascal FOUSSÉ
 
LE POMMIER
Hélène JUREN / Thierry CHAZELLE
 
LA DOULEUR
Sophie SENPAU ROCA / Vanessa CARACCI
 
LE SOUDEUR DE L’ATLANTIQUE
Jean-Claude REDIEN / YOUTHMAN
  LES FILLES D'UN JOUR (Mon Mac Intosh)
Vincent GAILLARD / François PETIT
  LÉON LE LION
Samuel LEROY / Thierry CHAZELLE
 
Et aussi :
 
 
BROCANTE SONORE
     
MariNô / Denis CHAROLLES
 
L'ORANGER
     
Thézame/ Bertrand LOUIS
 

 
LES ARTISTES PRESENTS LE 21 SEPTEMBRE 2008 en compagnie des plumes lauréates et des participants aux rencontres
     

LoÎc Lantoine, Thézame, Ignatus, Thierry Chazelle, Lili Cros, Vanessa Caracci, François Petit, Karim Hamida, Bertrand Louis, Pascal Fousset, Thomas Plès, Lou Ysar, Philippe Regnier, Michel Schick, Youthman.

Au son : Olivier Boudon et Karim Hamida et à la lumière et L'image : Fred et Flore

 

L’ECHAPPÉE

Paroles : Gérard GUILLET
Musique : Philippe REGNIER
(Hey Hey Hey)

Partir pour des surprises
pour mouiller ma chemise
M’échapper de ma zone
vers l’Amazone
Me saouler d’un bol d’air
Glacé de nuit polaire
Et boucler les trois huit
Des Inuits
Hey Hey hey hey !
Pas de bagages
Hey Hey hey hey !
Pas de ticket
Hey Hey hey hey !
Que le train-train déraille
Hey Hey hey hey !
Ouvrez la cage
Hey Hey hey hey !
Au bout du quai
Hey Hey hey hey !
Et que moi je m’en aille
Emprunter des détours
Des palabres d’amour
Pour oublier le fric
Au cœur d’Afrique
Ou devenir métis
Au fond d’une oasis
Boire le sang du bétail
des Massaï.


Hey Hey hey hey !
Pas de bagages
Hey Hey hey hey !
Pas de ticket
Hey Hey hey hey !
Que le train-train déraille
Hey Hey hey hey !
Ouvrez la cage
Hey Hey hey hey !
Au bout du quai
Hey Hey hey hey !
Et que moi je m’en aille
Par des raccourcis
Quitter la routine.
Voir ma bonne étoile
Au ciel de chine.
Laper la pluie en Australie
Parler enfin la langue humaine
La langue humaine,
Chez les Aborigènes !
Hey Hey hey hey !
Pas de bagages
Hey Hey hey hey !
Pas de ticket
Hey Hey hey hey !
Que le train-train déraille
Hey Hey hey hey !
Ouvrez la cage
Hey Hey hey hey !
Au bout du quai
Hey Hey hey hey !
Et que moi je m’en aille…

LES COQUILLAGES

Paroles : Sébastien ROUSSELET
Musique : François PETIT
(Mes doux doutes)

Soir d'été, j' viens m'as-
-soir. Sous ton ciel pas-
-soir' pas de pluie qui tombe,
sois r'mercié, pas de bombe.
Tout trempé, mon tou-
-tou cherche un peu par-
tout os et coquillage :
tourisme à la plage.
La mer chant' si bien
qu' le sable boit ses paroles,
que même mon chien
ronfle en clé d' sol.
J'entends qu'ell' m'appellent,
là-bas il y a du gospel
et du Beethoven,
chez les sirènes.Comme vous chantez !
Comment résister ?
Qu'au moins si je coule on
commémore mon nom.

J'ai dit : v'nez me man-
-ger, soyons amants,
gémissons jusqu'au point
G et même plus loin...Culotte à la mer !
Qu'Ulysse et même Her-
-cule en maillot ridi-
-cul' plong' du paradis ! Mais mon dobermann
meilleur mélomane,
m'ayant sorti d' la
mer me dit comm' ça :
dans les coquillages,
t'entends l' vent du large
dans les coquillages,
t'entends l' vent du large
dans les coquillages,
t'entends l' vent du large...


BARBARA
(Ne joue pas les Barbie(s)


Paroles : Sophie CHAUSSÉE
Musique : THIERRY CHAZELLE
(La valse des pas perdus)

Quand tu m’es apparue
En tenue d’apparat
J’ai pris tous les paris
Sous tes yeux ébaubis
Au milieu des badauds
J’ai jou-é les bandits
Mais après deux brandy
J’ai tombé le bandeau
Je ne suis pas Brando
Je suis bien en deçà
Je sais je t’ai déçue
Et je reste indécis
Ne joue pas les Barbie
Assez de barbarie
Souviens-toi Barbara
J’ai fait
Tout ça
Pour toi


Te voyant dépitée
J’ai voulu t’épater
J’ai eu trop d’appétit
Mes projets ont foiré
En tenue de soirée
Nous nous sommes fait serrer
Le car de la police
Comme dirait La Palisse
N’était pas un palace
Je n’suis pas un salaud
Mais tu m’as dit salut
Tu t’es sentie salie

Ne joue pas les Barbie
Assez de barbarie
Souviens-toi Barbara
J’ai fait
Tout ça
Pour toiC’en est fait des folies
C’est fini les délits
Je ne bois que de l’eau
Oublier le brandy
Payer tous mes crédits
C’est mon nouveau credo
Vivre du Rmi
N’acheter qu’en promo
Je sais j’avais promis
Un serment d’hypocrite
Tans pis pour Hippocrate
Je repique au picrate
Ne joue pas les Barbie
Assez de barbarie

Souviens-toi Barbara

J’ai fait
Tout ça
Pour toi
J’ai fait
Tout ça
Pour toi
J’ai fait
Tout ça
Pour toi

J’ai fait
Tout ça
Pour toi


DEMANDE A LA FUMÉE

Paroles : Martin DAGES
Musique : BERTRAND LOUIS
(Demande à la fumée)

Il s’est en allé pour ailleurs
Non loin des rives du Gange
Est dressé son bûcher
Son corps est recouvert d’œillets
De lait caillé et l’on se recueillait

Où son âme s’en va ?
Tu le demandes à la fumée
Tu le demandes à la fumée


Tu lui a voué ta ferveur
Quand toutes les eaux du monde
allaient pour accoucher
Une âme est née non loin du Gange
Un rai de Lune aura servi de lange

Est-ce qu’elle a vu Shiva ?
Tu le demandes à la fumée
Tu le demandes à la fumée

Et toi tu le demandes à la fumée…

 

MIGUEL
(Le saisonnier)

Paroles : Philippe PIGNOT
Musique : MICHEL SCHICK
(Les dames du lundi)

Les chiens, des pas, la pluie,
Dans le matin gris
Tiré, du lit, groggy,
C’est fini.
Des bottes, képis, menottes
Copains du Lot,
Dénoncé,
Arrêté et
Embarqué.


Un banc, assis, meurtri,
La gendarmerie,
Sans voix, sans droit,
la loi, le renvoie,
Frontière, sans terre,
Vauvert,
Et cœur de pierre,
Fin de l’été,
Saisonnier
Et étranger


Descendant la montagne,
Sous le ciel étoilé,
Il trouva la vallée,
La vigne et le raisin,
Le travail et le vin,
Les parfums de l’été.
Au pied de la montagne,
Sous le ciel étoilé,
Le sourire d’Isabelle,
Eclaira ses journées,
Tout au long d’un été.

Campagne, Montagne, Espagne,
On le raccompagne,
Franco, la répression,
La prison,
Terreur, peur et malheur,
Un déserteur,
Condamné,
Torturé, et
Fusillé.
Descendant la montagne,
Sous le ciel étoilé,
Il trouva la vallée,
La vigne et le raisin,
Le travail et le vin,
Un goût de liberté.
Au pied de la montagne,
Sous le ciel étoilé,
Le sourire de Miguel,
Eclaira la vallée,
Tout au long d’un été.
Descendant la montagne,
Sous le ciel étoilé,
Il trouva la vallée,
La vigne et le raisin,
Le travail et le vin,
Un goût de liberté.
Au pied de la montagne,
Sous le ciel étoilé,
La tombe de Miguel,
Du coté de l’Espagne,
Un martyr oublié.

 

TERRES LOINTAINES

Paroles : Romain LEROY
Musique : LE PETIT FOUSSET
(Ailleurs)

A nos cieux d’orages
Laissons passer les anges
Un silenc’ en coin d’page
Un vid’ qui ne dérange
Une absenc’ désirée
Que l’on regrett’ déjà
Quelques mots inspirés
Et le rest’ qui s’en va
Et pourtant
Comm’ on s’aimait
Et le temps
Qui s’égrenait

Aux yeux de nos âges
Passés du bleu des anges
A nos gueules sans visage
Dévidées de louanges
La tristess’ amarrée
Au torse d’un matelot
Sur son navire barré
Au loin des idéaux...
Et pourtant
On y croyait
Et le temps
Passe à jamais

PETITE SOEUR

Paroles : Mylène TESTUT
Musique : LILI CROS
(La deuxième vie d’Oliver)

Petite soeur
Où es-tu passée ?
Ta valise
Est toujours rangée,
Et nos secrets bien gardés.
Petite soeur
La route est coupée.
Ton retour ? On saura jamais ;
Ton silence est trop épais
A déchiffrer.
Est-ce bien
Ce qu’on croit ?
Y’a des choses
Que j’comprends pas ;
Est-ce bien
Le sentier
De
La vie éternelle ?
Te perds pas
En chemin.


Petite soeur
Ne t’arrête pas ;
Ton destin
Marche auprès de toi ;
Ton paradis te suivra.
Petite sœur
Tu nous as laissé,
Des « peut-être »
Sur le cœur gravés.
Une deuxième vie à faire
Ou renaître ?
Est-ce bien
Ce qu’on croit ?
Y’a des choses
Que j’comprends pas ;
Est-ce bien
Le sentier
De
La vie éternelle ?
Te perds pas
En chemin.
Surtout te perds pas,
En chemin.

 

TOUT A COUP

Paroles : Andoni ITURRIOZ
Musique : DENIS CHAROLLES
(La valse à papa)

Tout à coup, le bleu tombe du ciel
Et s’installe pile devant mon nez
C’est tout plein de cerises
Tout autour de tes sourires
On dirait les vacances, les grandes !
C’est qu’on prend le large sur les regards
On s’enlace quand ça chavire
Pour tenir debout
Et la mer se marre


T’es belle comme une caravelle
Et j’suis fort comme une dent en or
J’ai la fête en pleine tête
Et mes doigts dans ton corps
C’est comme si j’étais pas né
Ou alors déjà mort
Tellement qu’c’est pas croyable
C’est beau comme quand on dort !


Et on s’aime comme à cheval
Dans les dunes de drap blanc
On s’enroule dans du linge
Pour cacher c’qu’on fait dedans
C’est plein de choses secrètes
Qui dansent sur nos corps
On soupire de la musique
Et le refrain, c’est « encore ! »
Et ça swingue à la vie !

J’ai des mômes plein les burnes !!!
Une vraie cour de récré
Qu’on déverse dans notre turne
On s’fait un équipage !

Levez l’ancre, les marmots !
Faut qu’on sème le rivage
Et après, qu’on sème l’eau !
On s’catapulte à l’amour
Et la Terre reste par terre
C’est qu’la Terre, j’ai fait le tour
Alors qu’l’amour… j’l’ai fait taire.


Il a la parole maintenant
J’irai où qu’il m’envole
En rafales ou en courant
Et on s’roule dans nos caresses
On roucoule dans les coups de vent
On s’entasse, on s’renverse
On s’coup de boule d’émerveillement
Attention ! c’est d’la joie douloureuse…
C’est dangereux comme bonheur !
Trop d’bonheur, c’est heureux
Mais le fusible… c’est mon cœur.


Et la Terre nous revient
Comme par jalousie
A nous voir aussi bien
V’la qu’la vie nous envie
Elle prévient par secousses
Et puis elle s’met en pente
Elle boomerang la lune
Et la plante dans mon ventre
C’est comme si j’étais re-né
C’est comme si j’étais pas mort


J’suis rendu à la vie
Re-tout seul, dans mon corps
Ben tant pis !
Moi demain…
J’m’en ferai des gamins
Seul
Tranquille…
A la main.

 

LE POMMIER

Paroles : Hélène JUREN
Musique : THIERRY CHAZELLE
(La valse des pas perdus)


C’était ça, le bonheur,
La campagne et les fleurs,
Et nos petits secrets
On allait dérober
Les œufs des poulaillers
Les fruits des vergers
Les groseilles du voisin
Qu’on allait déguster
Au milieu des sentiers
Les grands ne savaient pas
Où on était passé
Pendant les soirs d’été

Je t’attendrai ce soir
A côté du pommier
Tu siffleras 2 fois
Et je te répondrai

Quelques années plus tard,
A l’heure des grillons,
On partait se prom’ner
Nos jeux étaient dev’nus
Ses discussions émues
Sur la vie et l’après
On avait transformé
Les pays et les hommes
En rêves ensoleillés
Et quand on se parlait
Sans trop se regarder
On n’osait se toucher


Je t’attendrai ce soir
A côté du pommier
Tu siffleras 2 fois
Et je te répondrai

Le bonheur aujourd’hui,
C’est ta main dans ma main,
Le chat sous le figuier
Sur la table au salon,
J’ai déposé un vase
Avec des fleurs d’été
Au marché ce matin,
J’ai acheté des œufs,
Des groseilles et du lait
On a déjà choisi
Le prénom de l’enfant
Qu’on aura en juillet
Je t’attendrai ce soir
A côté du pommier
Tu siffleras 2 fois
Et je te répondrai.

 

LA DOULEUR

Texte : Sophie Sepau ROCA
Musique : VANESSA CARACCI
(Mélie Mélow)

Je n’ai pas mal.
Je n’ai plus mal. Enfin…
Mon corps est soulagement.
Il a cessé de gronder, il a cessé de s’exprimer en une langue étrangère.

Dure, rocailleuse, à laquelle je n’étais pas habituée.

Et là, en suspens entre deux vagues douloureuses.
En équilibre entre un passé souffrant et un futur incertain, je suis heureuse.

Soulagée.
Ah, le plaisir indicible d’avoir un corps indolore.
La douceur de la non douleur.

Ce soulagement si intense d’habiter un corps léger, si intense que l’ordinaire des uns devient exception pour moi.

« Maman… »

Après, après la souffrance, le tiraillement, la tension. Après la lutte du corps pour combattre la vague qui monte, croît, s’amplifie et se répand partout.
Attaquant, torturant mes entrailles, mon ventre abasourdi, défait, déchiqueté, éclaté, divisé…
Après, il y a le repos, la paix, la vie.
La vie qui est pleinement là, la joie d’avoir survécu
à ce qui semblait insurmontable, à la douleur innommable.
Et la découverte, à ce moment précis que je peux être le Courage.
Avec un grand C.
Parce que j’ai vécu.
Et je n’ai pas fui.

« Maman… »

Puis, après ce temps incalculable,
Pendant lequel je me trouvais suspendue,
Proche du nirvana sans doute décrit par les grands sages,
L’attente de la prochaine vague douloureuse,
Le doute, l’espérance,
Et au fond cette conviction sourde qu’elle reviendra, qu’elle arrive,
qu’elle est déjà là…
Et lorsque définitivement la douleur se sera tue,
lorsqu’elle se sera fanée
comme une fleur jolie
qui meurt, je sais bien, je sais bien qu’après la phase d’émerveillement arrivera l’habitude
et l’exception redeviendra l’ordinaire.
Et j’oublierai, j’oublierai que la joie n’a aucune raison d’être.
Qu’elle est aussi simple et facile que le fait d’être dans un corps sain.

Léger, et qui respire.

 

LE SOUDEUR DE L’ATLANTIQUE

Paroles : Jean-Claude REDIEN
Musique : YOUTHMAN
(Comme si c’était moi)

Je suis soudeur dans l’atlantique
Sous des plates-formes métallique ;
J’éclaire le fond de l’océan
Et les yeux troubles du requin blanc.
J’aide à passer dans les tuyaux
Le marché noir des capitaux ;
Je décapite l’anti-pacha.
Mon mot de passe ?
« Erika »


Je suis soudeur dans l’atlantique
En combinaison élastique ;
Ce métier me colle à la peau
Poisson pilote et chalumeau.
Avec mon gaz j’assure le gaz
Et dans les soutes il se transvase ;
Un pétrolier en met des tonnes.
Mon mot de passe ?
« Torrey Canyon »`


Je suis soudeur dans l’atlantique,
Brase en oxyacétylénique ;
J’effraie le loup et les sardines
Et dans le Lieu je contamine.
Douze heures par jour je cicatrise
Le bras de fer qui agonise ;
L’or noir en cote, côte et falaise.
Mon mot de passe ?
« Exxon-Valdez »

Je suis soudeur dans l’atlantique,
Palier, caisson ou boite à tic ;
Sans un soleil sur une étoile
Le poisson lune marche au Gas-oil
Entre le fond et la surface
Vertige solo garder la face ;
Secret défense galette oblige.
Mon mot de passe ?
« Prestige »


Je suis soudeur dans l’atlantique
Demain je couche au Majestic
Sur les paliers je valse encore
Sur les roulis de mon décor
Et sur les côtes du Finistère
Patrie Tanker, patrie prière ;
J’observerai la coque grise.
Mon mot de passe ?
« Amoco Cadiz »

LES FILLES D’UN JOUR
(Mon Mac Intosh)

Paroles : Vincent GAILLARD
Musique : François PETIT
(Mes doux doutes)

Squatte mon intérieur
Squatte mes p’tits pots d’fleurs
Squatte même dans mon cœur
Mais squatte pas mon Mac Intosh
Squatte mes p’tits matins
Squatte ma salle de bains
Squatte prom’ner le chien
Mais pas mon Mac Intosh
Dans mon Mac Intosh
C’est là que je m’vide les poches
Des trop-pleins d’amour
Des filles d’un jour
Avec mon Apple
Je croque la pomme mais tout seul
Je leur rend l’amour
Aux filles d’un jour
Pas très glorieux tout ça dis-donc
Non mais alors non mais allons
Pas bien beau tout ça non
Bien laid tout ça pas bon
Pas beau ça non, dis-donc, puis à quoi bon ?
Non mais ça va ça va c’est bon
Vilain garçon


Squatte mes p’tits jus d’pomme
Squatte mes bubble-gums
Squatte si i’t’faut un homme
Mais squatte pas mon Mac Intosh
Squatte mes vermicelles
Squatte ma p’tite vaisselle
Squatte mon 7ème ciel
Mais squatte pas mon Mac Intosh
Pas très joli tout ça pas bon
Vraiment pas beau dis-donc
Squatte mes p’tites affaires
Squatte mon rocking-chair
Squatte quand j’suis pépère
Mais pas mon Mac Intosh
Non mais alors non mais dis-donc
Pas bien beau tout ça non
Squatte mes malabars
Squatte mes sièges de bar
Squatte mes mandarines
Squatte même mes vieux jeans
Squatte tous mes dimanches
Squatte deux trois nuits blanches
Squatte l’fond d’mes armoires
Squatte même mon rasoir

LEON LE LION


Paroles : Samuel LEROY
Musique : THIERRY CHAZELLE
(La valse des pas perdus)


Voilà déjà cinq ans
Que je fais le gugusse
A l’Impérial Circus.
J’passe entre le clown blanc
Et le dresseur de puces,
Quinze minutes, tout au plus.
Je dois donner la patte,
Et je dois faire le beau,
Me coucher sur le dos.
Et je dois, pour l’épate,
Faire des sauts périlleux
Dans des cerceaux de feu.
Pendant que toute la clique
Attend le grand frisson,
Moi, j’rêve à mon Afrique…

Je suis
Léon,
le lion.


Planquez-vous les guimauves,
Voici entrer le fauve,
Sous les néons bleus, mauves.
Il y a dans le public
Quelques gens hystériques,
Qui sont pris de panique.
En voyant les gradins,
Je pense, certains soirs,
A ruer dans les brancards,
Assouvir mon instinct,
Même quitte à faire valoir
Mon droit à l’abattoir.

Pendant qu’on se pavane,
Qu’on se gave de bonbons,
Je rêve à ma savane…


Je suis
Léon,
le lion.


Dans ma petite cage,
Entre mes prestations,
J’ai l’temps d’la réflexion.
Malgré tous les villages
Où nous nous arrêtons,
J’s’rai toujours en prison.
J’suis l’roi des animaux ;
Dans un cirque ou un zoo,
On s’en rend pas bien compte.
Dès qu’l’occasion s’présente,
Je jure que je décampe,
Sans remords et sans honte.
Oh, courir et courir
Au bout de l’horizon,
Sans jamais revenir,

Retrouver
ma maison.


BROCANTE SONORE

Paroles : MariNô
Musique : DENIS CHAROLLES
(La valse à papa)


La vie
Est un beau jardin
de bric, de broc
Toute plantée et fleurie
un bric à brac
Sur terre tout tombe à pic
On ramasse les œufs de Pâques
Tant de choses fantastiques
Et de fantaisie toc
La vie
Est un joyeux
Un sérieux mic mac
Toute remplie de guingois ou de clic clac
Sur terre on a le trac
On le vend
On le troque
Et tant que ne vient pas le cirque
Et ben, on la croque
La vie
On la croque
Et si on craque
Déposons nos sacs
Peignons tout en laques
Enlevons nos loques
Et mettons des
breloques
La vie
On la croque
L’argent on s’en moque
Pas besoin de fric
Rien ne vaut une brique
Rien qui ne se braque
Préférons le troc

La vie
On la croque
Elle est électrique
Mais pas de panique
C’est la belle époque
Goutons l’éclectique
Vivons sympathiques
La vie
On la croque
Voguons sur les flaques
Et prenons le bac
Ecrivons au bic
Des rimes élastiques
Des récits épiques
La vie
Je la croque
Même au doux tic tac
Du temps qui nous nique
Ecoutons la clique
Et le son qui claque
De cette musique
Et le son qui claque
De cette musique
Et le son qui claque

Troc trac croque craque floc flaques clic clac bric brac broc mic mac brique braque


La vie est un joyeux
Un sérieux mic mac
Toute remplie de guingois
ou de clic clac
Sur la terre on a le trac
On le vend
on le troque
Et tant que ne vient pas le cirque
Et ben
on la croque…
La vie

L'ORANGER

Paroles : Thézame
Musique : BERTRAND LOUIS
(Demande à la fumée)


Tu continueras
Après moi
La route où j’ai fatigué
L’ortie et la fumée
Tu salueras le grand chêne
Et l’olivier
Et le jour d’après
Tu te régaleras
Dans les bras d’un oranger
Dans bras d’un orangerTu retourneras
Après moi
La terre où j’ai respiré
Ton odeur de bébé
Tu pleureras
Le grand chêne
Et l’olivier
Mais la nuit d’après
Tu te réveilleras
Dans les bras d’un oranger
Dans les bras d’un oranger
Dans les bras
d’un oranger…

 

En l'honneur de nos nouveaux nés :

Tom, Eliott, Léon, Noah, Gabriel,

Et de tous nos grands et petits bébés nés ici... et ailleurs...

 

DEBOUT LES MOTS / LES TROIS BAUDETS le dimanche 4 octobre 2009 par Laurent TAKA

A bientôt !

yyyyxx yyyyxx

   

 


LIEN EMISSION MUSICALE
GENERATION EUROPE 1

DU 14 AVRIL 2006

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

             
     

Les documents de ce site internet sont la propriété de LA MAISON DU PASSAGE et de ses partenaires, sauf mention contraire. Avril 2008. Conception : Thézame